L’endométriose est caractérisée par le développement anormal, hors de la cavité utérine, d’un tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus. Source de souffrance tant sur le plan physique que moral, c’est une pathologie invalidante qui touche plus d’une femme sur dix. Ses conséquences sur la vie de tous les jours ainsi que ses complications sont nombreuses.
La chirurgie est souvent efficace mais la patiente n’est pas à l’abri d’un retour des lésions. Les médicaments quant à eux induisent beaucoup d’effets secondaires et ne soulagent pas tout le temps...
Une nutrition très spécifique peut déjà beaucoup soulager. Les compléments alimentaires, que l’on devrait plutôt appeler « nutraceutiques », ne visent pas toujours à combler un déficit. Ils peuvent en réalité cibler des mécanismes bien précis, impliqués dans la physiopathologie de l’endométriose, comme l’ont démontré des études in vivo, sur l’animal, ainsi que quelques essais cliniques.
Les stress oxydatif, l’inflammation, la prolifération cellulaire et l’apoptose, l’invasion et l’adhésion, l’angiogenèse, les déséquilibres hormonaux, sont des paramètres sur lesquels les nutraceutiques pourraient avoir un impact. Plus précisément, la prostaglandine de type 2, les cytokines pro-inflammatoires, le facteur de croissance endothélial vasculaire, les métalloprotéinases matricielles, sont par exemple des molécules ou des voies de signalisation qui peuvent être modulées par des substances naturelles.
Le but ultime de la prise de nutraceutiques est bien évidemment un impact sur l’évolution de la maladie et un soulagement des différents symptômes qu’elle engendre.
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